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Comme son nom l’indique, la tablette Surface Go 3 de Microsoft est la
troisième déclinaison de de cette lignée « Go » qui désigne des appareils Surface
plus accessibles niveau tarif. Avec un prix de départ séduisant fixé à 439 euros
il faut toutefois attentif au modèle choisi. À ce prix c’est un processeur
Pentium, 4Go de RAM et 64 Go de stockage, sans clavier.
La version que nous allons tester aujourd’hui est un peu plus acceptable au
niveau configuration avec un processeur Intel Core i3, 8 Go de RAM et 128 Go de
stockage SSD. Même sans clavier, cela fait déjà grimper le prix à 679 euros et
comptez environ 750 euros pour ajouter un clavier.
Dans le colis on trouve donc la tablette et son clavier optionnel, ainsi
qu’un chargeur qui vient se connecter de façon magnétique. Cela a l’avantage
d’éviter de faire tomber l’appareil si on se prend les pieds dans le câble, et
le désavantage de devoir manipuler l’appareil en charge plus attentivement si on
ne souhaite pas qu’il se décroche.
Sur le haut de l’appareil, on trouve le bouton d’alimentation ainsi que ceux
qui contrôlent le volume.
À droite on peut voir le fameux port de chargement magnétique, un seul port
USB-C et le port audio mini-jack. Pour connecter plusieurs périphériques, il
faudra donc passer par un hub.
La Surface GO 3 est équipée d’une webcam 1080p 5 mégapixels à l’avant qui
prend place sur les larges bordures de l’appareil. On trouve aussi une caméra
arrière de 8 mégapixels de 1080p. Notez que la caméra avant est compatible
Windows Hello et permet de déverrouiller l’appareil avec la reconnaissance
faciale, ce qui est plutôt pratique.
Le pied caractéristique des Surface est intégré à la coque de l’appareil
et permet de positionner la tablette debout en faisant varier autant qu’on le
souhaite les angles d’inclinaison.
Le clavier vient quant à lui se fixer très simplement grâce au connecteur
magnétique sous la tablette.
Le clavier est tenu fermement, la Go 3 peut s’utiliser comme un PC. Il vient
se replier sur l’écran et fait ainsi office de protection.
L’ensemble tourne sous Windows 11 et propose un bel affichage grâce à un
écran tactile PixelSense de 10,5 pouces proposant une résolution de 1920×1280
pixels (220 PPP). Au format 3:2 il est adapté aux tâches bureautiques.
L’ensemble est agréable à manipuler et la qualité d’affichage est au rendez-vous
même si Microsoft aurait pu faire un petit effort pour réduire les bordures
noires qui prennent encore beaucoup de place.
Sans clavier, avec ses 544 grammes (ajoutez 300 grammes pour le clavier), la
tablette se fera facilement une place dans un sac. Il se connecte au réseau
grâce au Wifi 6. Notez qu’il existe une déclinaison 4G de la tablette afin de
pouvoir profiter des réseaux mobiles lorsqu’aucun réseau Wifi n’est
disponible.
Windows 11 est livré par défaut en « Mode S », c’est-à-dire qu’il n’accepte
l’installation que des applications du Microsoft Store. Cela réduit aussi les
risques liés aux virus. Comme nous avons pu le constater, il est très simple de
le désactiver pour pouvoir installer des logiciels exécutables classiques.
Attention toutefois, le retour en Mode S par la suite n’est plus possible.
Cela nous a permis d’installer nos logiciels de Benchmark habituels, dont
Novabench qui lui attribue le très modeste score de 905 points. Geekbench suit
cette tendance avec 949 en mono-core, 1617 en multi-core et 4204 au niveau du
GPU. La plupart des PC portables que nous testons font au moins deux fois mieux
que ce score comme le PC Surface Laptop Go par exemple. Et encore il s’agit là
de la configuration avec Intel Core i3 et non le modèle Pentium.
Avec ce score si bas au niveau puissance on pouvait espérer une autonomie
importante et que Microsoft avait misé sur ce point. Elle est là aussi décevante
avec seulement 7h30 à notre test de visionnage de streaming en Wifi avec une
luminosité à 50% et un volume sonore à 40%.
Si on écarte l’aspect tablette, des alternatives beaucoup plus puissantes
existent. Pour le même prix avec une configuration plus musclée,
la version Core i5 du Surface Laptop Go à 750 euros fait beaucoup mieux. Pour un
écran plus grand et quasiment le double au niveau autonomie on peut aussi se
tourner vers le Lenovo Yoga Slim 7 14ARE05.
Car c’est bel et bien au niveau de la puissance que la tablette pèche. Malgré
un Windows 11 assez fluide, on ne lui confiera que des tâches peu lourdes en
bureautique, consultation d’Internet ou visionnage de streaming. L’autonomie qui
n’est pas extraordinaire ne permet pas de compenser ce point négatif.
Si le budget n’est pas un problème, on retient quand même quelques points qui
pourraient valoir des supporters à la Microsoft Surface Go 3. Avec un poids
plume et sa capacité à faire office de PC de dépannage, elle peut être un bon
allié en situation de mobilité. Elle intègre la dernière norme Wifi 6, existe en
version 4G et la vérification avec la reconnaissance faciale sont aussi des
arguments à mettre à son crédit.
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